calme [2]
nm (kal-m')
- 1Cessation complète du vent. Le plus grand calme règne dans les airs. Calme plat, calme absolu qui laisse la mer plate, unie.
Elle mande qu'elle vous a mise dans votre bateau par un temps et par un calme admirable
. [Sévigné, 21]Dans l'Aulide arrêté par un calme soudain
. [Racine, Iphigénie en Aulide]Tu reverras le calme après ce faible orage
. [Corneille, Le Cid] - 2Tranquillité, absence d'agitation et de bruit. Le calme des nuits. En cette circonstance ayez du calme.
.... Et rendre un heureux calme à nos divisions
. [Corneille, Sertorius]Il rendra quelque calme à son coeur magnanime
. [Corneille, Nicomède]Nulle paix pour l'impie ; il la cherche, elle fuit ; Et le calme en son coeur ne trouve point de place
. [Racine, Esther]Mais en vain par ce calme il croit nous éblouir
. [Racine, Bajazet]Par moi Jérusalem goûte un calme profond
. [Racine, Athalie]Le roi, vous le voyez, flotte encore interdit ; Je sais par quels ressorts on le pousse, on l'arrête, Et fais, comme il me plaît, le calme et la tempête
. [Racine, Esther]En ce calme trompeur j'arrivai dans la Grèce
. [Racine, Andromaque]Il a remis le calme dans l'hôtel de Grammont
. [Sévigné, 301]Rendez le calme, Europe, à votre âme étonnée
. [Rousseau J.-b. Jup. et Europ.]Mais ce calme si doux que le ciel vous renvoie N'est point le calme oisif d'une indolente joie
. [Rousseau J.-b. Odes et poésies diverses]À ces mots elle demeura dans un calme et dans une joie qu'elle ne pouvait exprimer
. [Bossuet, Oraisons funèbres]Le calme d'un malade, la tranquillité qu'il éprouve après quelque crise.
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